Le parc national de Virachey, au nord-est du Cambodge, est considéré aujourd’hui comme l’un des sanctuaires naturels les plus vastes du pays, couvrant une superficie de plus de 3 300 kilomètres carrés. Reconnue en tant que l’un des deux parcs du patrimoine de l’ANASE, cette zone constitue un refuge de grande valeur pour un large éventail de plantes et d’animaux. Malgré son importance écologique, le parc est confronté à des défis pressants, notamment les activités de braconnage et l’exploitation forestière clandestine. Le parc national de Virachey n’est pas qu’une simple attraction touristique, il représente un important foyer de biodiversité et un point de ralliement pour la protection de l’environnement. Les aventuriers et les amateurs de faune et de flore sont appelés à explorer ses étendues, tout en rappelant à l’humanité la nécessité constante en matière d’équilibre entre la préservation écologique et le développement.
L’importance de Virachey dans les cercles de conservation
En tant que phare de la biodiversité en Asie du Sud-Est, le parc national de Virachey suscite l’intérêt des défenseurs de l’environnement du monde entier. Avec sa création, le parc joue un rôle déterminant dans les efforts régionaux visant à maintenir l’équilibre écologique et à protéger les espèces vulnérables. La désignation du parc reflète une convergence internationale plus large sur la nécessité de disposer d’espaces protégés. Au fil du temps, le parc national de Virachey est devenu davantage qu’une zone protégée ; un symbole d’espoir pour l’avenir des habitats naturels de la région.
L’aventure au parc national de Virachey
Le parc national de Virachey offre aux visiteurs l’expérience captivante de plonger dans ses environs sauvages par le biais de divers treks. Les touristes organisent généralement ces excursions par l’intermédiaire du centre d’information sur l’écotourisme du parc, situé à Banlung. La sélection de treks s’adresse aux amateurs d’aventure de différents niveaux, chacun promettant une rencontre intime avec les paysages naturels du parc.
Le trek O’Lapeung : une aventure dans la nature sauvage cambodgienne
Parmi les choses à faire et à voir lors d’un circuit au Cambodge, le trek O’Lapeung est un voyage immersif de 3 à 5 jours qui permet aux randonneurs de découvrir diverses facettes de la nature sauvage cambodgienne. Les participants se lancent dans une aventure qui inclut l’hébergement dans un village. Le trekking se déroule sur la piste historique et intègre un voyage sur la rivière qui se termine par un retour en kayak. Les aventuriers doivent porter des chaussures de trekking appropriées et peuvent choisir d’utiliser un bâton de trekking, bien que cela ne soit pas obligatoire. Les images et les sons de la nature sont plus intenses au cours de ce trek, grâce à la présence d’animaux nocturnes.
Le trek du Phnom Veal Thom : la quintessence de l’expédition dans le parc
Le trek du Phnom Veal Thom, considéré comme l’expérience emblématique du parc, s’étend sur une période ambitieuse de sept jours. Le trek commence au Phnom Veal Thom et se dirige vers les vastes prairies montagnardes connues en Asie. Les randonneurs peuvent séjourner dans des villages et s’aventurer aux côtés de gardes forestiers et de guides indigènes compétents. Les participants peuvent ainsi traverser des paysages sauvages et accéder à des régions isolées du parc rarement visitées par les voyageurs.
Le trek de la montagne sacrée de Kalang Chhouy : à la rencontre de la faune du parc
La piste de la montagne sacrée de Kalang Chhouy est un excellent point de départ pour les personnes à la recherche d’une expérience à la fois concise et enrichissante dans le parc. Pendant 3 jours, le trek prévoit des séjours dans des villages proches des chutes d’eau et des rapides de Chour Preah. Dans le parc national, ce trajet plus doux traverse des endroits privilégiés pour l’observation de la faune et de la flore.
La meilleure saison pour explorer le parc national de Virachey
Le parc national de Virachey englobe un écosystème diversifié, y compris les différents types de forêts tels que les zones couvertes de nuages et les zones dominées par le bambou et les espèces à feuilles persistantes. Le climat de cette vaste réserve naturelle varie généralement de chaud à humide pendant la majeure partie de l’année. Pour approcher les merveilles du parc national, les visiteurs doivent se rendre au parc entre novembre et février. Pendant cette période, le temps est plus frais et moins humide, créant ainsi un environnement propice aux activités de plein air telles que le trekking et le camping.
L’accès au parc national de Virachey
Banlung est la porte d’entrée du parc national de Virachey, à seulement 50 km du centre du parc. Les visiteurs peuvent entreprendre un bref voyage d’environ une heure en voiture pour atteindre ce point de départ. Pour les personnes qui partent de Siem Reap, la distance jusqu’au parc national de Virachey est de 350 kilomètres. Les options de voyage varient : un voyage terrestre peut durer environ 8 heures, tandis qu’un voyage aérien réduit considérablement le temps nécessaire. Les voyageurs venant de Phnom Penh doivent parcourir une distance de 380 kilomètres pour atteindre le parc national. Le trajet depuis la capitale est de 8 heures environ, et permet aux visiteurs de traverser le paysage cambodgien avant d’arriver à destination.
L’origine et la gestion du parc national de Virachey
Aux confins des provinces de Ratanakiri et de Stung Treng, et des pays voisins du Vietnam et du Laos, le parc national de Virachey, au Cambodge, offre des paysages d’une grande beauté. Créé par décret royal le 1er novembre 1993, dans l’objectif explicite de préserver la biodiversité unique de la région, le parc est placé sous la gestion vigilante du ministère cambodgien de l’environnement. Au début des années 1990, un décret royal a ouvert la voie à la création du parc national de Virachey. Régi par les principes de préservation, le parc a été positionné comme une pierre angulaire de la stratégie environnementale du pays. Le ministère cambodgien de l’environnement est parvenu à relever le défi en prenant en charge la gestion de cette étendue de nature sauvage.